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Identification de gènes impliqués dans l'insuffisance ovarienne prématuréeBourse Haas-Teichen2ème mandat plein temps |
L'insuffisance ovarienne prématurée est définie comme l'arrêt du fonctionnement des ovaires avant l'âge de 40 ans. Cette insuffisance concerne une femme sur cent. Les causes sont iatrogènes (suite à une chimiothérapie ou une radiothérapie par exemple), auto-immunes, virales ou génétiques. On estime que les causes génétiques sont présentes dans environ 40% des cas mais à ce jour, quelques gènes seulement ont été identifiés. L'insuffisance ovarienne est le stade ultime du vieillissement des ovaires. Elle est précédée de stades au cours desquels leur fonction est déjà altérée alors qu'il n'y a aucun symptôme de ménopause. Malheureusement, il n'existe pas de marqueurs suffisamment prédictifs de la réponse des ovaires à une stimulation artificielle ni du succès d'un tel traitement de procréation assistée. Le projet de Beatriz Alvaro Mercadal propose d'identifier des gènes responsables de l'insuffisance ovarienne et d'évaluer des marqueurs de la réserve ovarienne. Des outils prédictifs d'une insuffisance ovarienne prématurée seraient en effet une avancée considérable pour les cliniciens travaillant en procréation médicalement assistée, en leur permettant de mieux conseiller les femmes dans leurs parcours procréatif, au moment où leur réserve ovarienne n'est pas encore épuisée et d'optimiser le choix d'une assistance médicale éventuelle.
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Identification de gènes impliqués dans l'insuffisance ovarienne prématuréeBourse Anonyme1er mandat plein temps |
L’insuffisance ovarienne prématurée est définie comme l’arrêt du fonctionnement des ovaires avant l’âge de 40 ans. Cette insuffisance concerne une femme sur cent. Les causes sont iatrogènes (suite à une chimiothérapie ou une radiothérapie par exemple), auto-immunes, virales ou génétiques. On estime que les causes génétiques sont présentes dans environ 40 % des cas mais à ce jour, quelques gènes seulement ont été identifiés. L’insuffisance ovarienne est le stade ultime du vieillissement des ovaires. Elle est précédée de stades au cours desquels leur fonction est déjà altérée alors qu’il n’y a aucun symptôme de ménopause. Malheureusement, il n’existe pas de marqueurs suffisamment prédictifs de la réponse des ovaires à une stimulation artificielle ni du succès d’un tel traitement de procréation assistée. Le projet de Beatriz ALVARO propose d’identifier des gènes responsables de l’insuffisance ovarienne et d’évaluer des marqueurs de la réserve ovarienne. Des outils prédictifs d’une insuffisance ovarienne prématurée seraient en effet une avancée considérable pour les cliniciens travaillant en procréation médicalement assistée, en leur permettant de mieux conseiller les femmes dans leur parcours procréatif, au moment où leur réserve ovarienne n’est pas encore épuisée et d’optimiser le choix d’une assistance médicale éventuelle.
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La préservation de la fertilité suite à un cancer du seinBourse Mécènes du Fonds Erasme |
L’impact des procédures de procréation médicalement assistée et des nouvelles thérapies sur la fertilité et sur l’évolution oncologique des jeunes patientes atteintes d’un cancer du sein Tous les ans, près de 150 000 femmes sont atteintes d‘un cancer du sein avant 40 ans. La plupart de ces patientes devront affronter une lourde chimiothérapie qui aura un effet toxique sur leurs ovaires et une diminution de leur fertilité. De plus, elles risquent de subir un traitement antihormonal pendant quelques années qui retardera leur projet de grossesse avec, pour conséquence, une diminution de leur fertilité à cause de leur âge avancé. Par ailleurs, il a été démontré que la grossesse n’augmente pas le risque de récidive d’un cancer du sein et que ces patientes souhaitent, de par leur âge, avoir des enfants. Vu le risque accru d’infertilité, elles seront amenées à consulter pour demander une aide à la procréation. Nous avons malheureusement très peu de connaissances sur le risque de récidive de ces patientes suite à un traitement de fertilité. Mon projet est d'étudier quel est l’impact des traitements de fertilité chez ces jeunes femmes en reprenant tous les cas répertoriés dans les centres de fertilité belges entre 2006 et 2016 et en les comparant à une population de base n’ayant pas bénéficié des traitements hormonaux. De plus, j'évaluerai la toxicité, au niveau ovarien, de nouveaux traitements anticancéreux mis en place pour la population ayant une mutation génétique prédisposant au cancer du sein (BRCA). Cette recherche est soutenue par Télévie et le Fonds Erasme.
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The South Belgian Diabetes in Pregnancy Study (BEDIP-S): is the International Association of Diabetes in Pregnancy Study Group screening more accurate than the two-step strategy in the detection of diabetes or glucose intolerance in postpartum?Bourse Entreprises Louis de Waele1er mandat plein temps |
Le diabète gestationnel est défini par une élévation du taux de sucre dans le sang décelée pour la première fois pendant la grossesse. Un des principaux risques, en l’absence de traitement, est une difficulté à l’accouchement liée à un surpoids du bébé. Il est également associé à des complications à plus long terme tant pour la maman que pour le bébé. Les femmes ayant présenté un diabète gestationnel sont plus à risque de développer un diabète permanent dans les années qui suivent. Leurs bébés sont plus souvent sujets à l’obésité et/ou au diabète durant leur croissance. L’étude que je vais conduire a pour but d’évaluer deux stratégies de dépistage du diabète gestationnel dans la population qui fréquente nos maternités belges, afin d’éviter un surdiagnostic et une méthode de dépistage lourde et coûteuse. Mon but principal est d’évaluer la meilleure stratégie pour prédire quelles femmes seront atteintes d’un diabète persistant. Je vais aussi recueillir des échantillons biologiques des mamans et des bébés, et tenter de décrire la différence au niveau moléculaire entre le métabolisme des mamans et de leur enfant en présence et en l’absence d’un diabète gestationnel. J’espère ainsi contribuer à établir les critères optimaux pour le diagnostic du diabète gestationnel en Belgique et jeter les bases de futures études sur les origines biologiques de la maladie .
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Le diabète pendant la grossesseBourse Entreprises Louis de Waele2ème mandat mi-temps |
Is the International Association of Diabetes in Pregnancy Study Group screening more accurate than the two-step strategy in the detection of diabetes or glucose intolerance in postpartum ? Le diabète gestationnel est une élévation du taux de sucre dans le sang décelée pour la première fois pendant la grossesse. Un des principaux risques, en l’absence de traitement, est une difficulté à l’accouchement liée à un surpoids du bébé. Il est également associé à des complications à plus long terme tant pour la maman que pour le bébé. Les femmes ayant présenté un diabète gestationnel sont plus à risque de développer un diabète permanent dans les années qui suivent. Leurs bébés sont plus souvent sujets à l’obésité et/ou au diabète durant leur croissance. Mon projet a pour but d’évaluer deux stratégies de dépistage du diabète gestationnel afin d’éviter un surdiagnostic et une méthode de dépistage lourde et coûteuse. Mon but principal est d’évaluer la meilleure stratégie pour prédire quelles femmes seront atteintes d’un diabète persistant. Je vais aussi recueillir des échantillons biologiques des mamans et des bébés et tenter de décrire la différence au niveau moléculaire entre le métabolisme des mamans et de leur enfant en présence et en l’absence d’un diabète gestationnel. J’espère pouvoir établir les critères optimaux pour le diagnostic du diabète gestationnel en Belgique et jeter les bases de futures études sur les origines biologiques de la maladie .
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Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne et le système rénine-angiotensine ovarienBourse Jean-Marie Verbeke |
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Recherche de gènes de susceptibilité du syndrome d’hyperstimulation ovarienne iatrogèneBourse Jean-Marie Verbeke1er mandat mi-temps |
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La préservation de la fertilité suite à un cancer du seinBourse Mécènes du Fonds Erasme |
Depuis quelques années, le laboratoire a développé une expertise dans ce domaine et a permis d’obtenir une des premières grossesses au monde après transplantation de tissu ovarien congelé avant les traitements oncologiques. Cette technique ne peut cependant pas être proposée à toutes les patientes. Nous avons donc récemment exploré d’autres approches tels que la culture de follicules in vitro à partir de tissu ovarien ou la protection pharmacologique des ovaires pendant le traitement. Ces travaux en cours ont déjà obtenu plusieurs prix prestigieux cette année (Prix du meilleur poster au Congrès de la Société Européenne de Reproduction Humaine et d’Endocrinologie-ESHRE-à Barcelone, Young Investigator Award de « Foundation for Reproductive Medicine » aux Etats-Unis). Nous nous sommes intéressés également à la problématique des patientes atteintes de cancer du sein, et particulièrement lors de mutation génétique BRCA engendrant un risque oncologique supplémentaire. Ce projet a déjà fait l’objet de deux thèses de doctorat en 2018 et une troisième va démarrer en octobre. Le Fonds Erasme représente un acteur essentiel de ces recherches grâce au financement de doctorants et au soutien des chercheurs FNRS.
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Production et cryopréservation de cellules souches embryonnaires humaines et différentiation d'une lignée de cellules dendritiquesBourse Fonds Erasme1er mandat mi-temps |
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Evaluation de l'efficacité et de l'innocuité de la stimulation ovarienne en présence de letrozole pour préserver la fertilité des jeunes patientes atteintes de cancer du seinBourse Charles-Albert Frère |
L'enjeu de la recherche Un des cancers les plus fréquents chez la femme est le cancer du sein. Dans 10-15% des cas, il touche les femmes de moins de 40 ans. Grâce aux traitements, notamment par chimiothérapie et radiothérapie, leur survie s’est considérablement améliorée. Malheureusement ces traitements ont des effets toxiques sur les ovaires, pouvant diminuer la fertilité, voire provoquer une ménopause précoce. Lors de la prise en charge de ces patientes, il est important de se préoccuper de leur qualité de vie et donc de leur fertilité future. Actuellement la congélation de fragments ovariens avant l’administration de la chimiothérapie en vue de sa transplantation ultérieure est la méthode la plus utilisée afin de préserver la fertilité de ces patientes. Néanmoins, dans le cadre de pathologies cancéreuses, il existe un risque de contamination du tissu ovarien par des cellules cancéreuses et donc un risque de retransmission de la maladie. De nouvelles options sont donc explorées dont la préservation d’ovules ou d’embryons avant l’administration de la chimiothérapie. Cette technique nécessite de stimuler les ovaires qui produisent alors des hormones (œstrogènes) qui pourraient être néfastes pour l’évolution du cancer du sein. Afin d’éviter ce risque, on peut administrer un composé, le letrozole, dont le but est d’empêcher la production des œstrogènes. Mon projet Le but de ma recherche est d’évaluer l’efficacité et l’innocuité de la stimulation ovarienne sous letrozole. Au laboratoire, j'étudierai divers aspects de l’effet du letrozole sur la fertilité chez la souris. En parallèle, je réaliserai des analyses indirectes de l’innocuité du traitement chez les patientes atteintes de cancer du sein incluses dans l’étude. Si la stimulation des ovaires sous letrozole s’avère efficace et sûre, elle deviendra la technique de choix pour la préservation de la fertilité des jeunes femmes atteintes de cancer du sein.
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Recherche des gènes responsables de la défaillance ovarienne prématuréeBourse Entreprises Louis De Waele1er mandat plein temps |
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Les fausses couchesBourse Mécènes du Fonds Erasme |
La morphogénèse (ou mise en forme) de l’embryon nécessite des déplacements de populations de cellules et des réarrangements tissulaires. Notre laboratoire s’intéresse à la migration cellulaire lors du développement précoce de l’embryon mammifère. Nous étudions spécifiquement deux événements essentiels : le mouvement d’un groupe de cellules qui permet l’établissement de l’axe antéro-postérieur et la migration des cellules pendant et après la gastrulation lors de laquelle sont établies les 3 grandes couches germinales: ectoderme, mésoderme et endoderme. Nos travaux reposent sur l’observation en temps réel des mouvements des cellules par imagerie confocale d’embryons cultivés exprimant des protéines fluorescentes dans des populations ciblées. Nous reconstruisons ensuite en 3D les trajectoires et comportements spécifiques des différents groupes. Nous comparons les embryons sauvages avec des embryons mutants pour des protéines impliquées dans la polarisation et le déplacement des cellules. Nous disséquons les mécanismes grâce à la réalisation de profils d’expression génique de populations cellulaires définies dans le temps et dans l’espace pendant le développement embryonnaire. Les cellules embryonnaires ont des comportements proches de ceux des cellules souches, mais aussi des cellules dédifférenciées cancéreuses. Notre approche permet donc de détailler la migration individuelle et collective de cellules immatures dans un environnement tridimensionnel physiologique. Nos travaux récents nous ont permis de caractériser les différences au niveau morphologique et moléculaire entre les cellules de mésoderme qui participent au développement de l'embryon proprement dit (au sein duquel elles se différencieront en muscle, os et peau), et celles qui migrent vers la partie extra-embryonnaire pour s'intégrer au placenta. Ces résultats sont utiles à la compréhension des déficits placentaires, responsables d'une proportion importante des fausses couches. Ils permettent aussi de définir des stratégies de production in vitro de tissus dérivés du mésoderme.
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Mécanismes immunologiques contrôlant la réplication du cytomégalovirus dans les cellules épithéliales humainesBourse Entreprises Louis De Waele |
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Mécanismes immunologiques contrôlant la réplication du cytomégalovirus dans les cellules épithéliales humainesBourse Fonds Erasme |
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Etude de la différentiation de hESCs humaines de cellules germinales pour l’étude du développement embryonnaire précoceBourse Charles-Albert Frère |
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L’insuffisance ovarienne prématurée: identification de nouveaux gènes impliqués et évaluation clinique de préservationBourse ASCO2ème mandat plein temps |
Identification de nouveaux gènes impliqués dans le développement de l’insuffisance ovarienne prématurée L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) est un syndrome qui se définit par l’arrêt de l’activité fonctionnelle ovarienne avant l’âge de 40 ans. Sa prévalence est estimée à 1%. A l’exclusion des étiologies d’origine iatrogène, les causes les plus fréquentes des IOP sont les anomalies chromosomiques, la prémutation X fragile et les causes auto-immunes. Les causes génétiques sont estimées être responsables de cette pathologie dans plus de 20% des cas. Toutefois, à ce jour, seul un nombre restreint de gènes responsables ont pu être identifiés chez l’humain. Le but de cette étude est d’identifier de nouveaux gènes responsables du développement d’une IOP. Elle se base sur l’étude de l’ADN de patientes ayant une IOP dont la cause n’est pas identifiée. Elucider les bases moléculaires de l’IOP est crucial pour une meilleure compréhension de la physiologie ovarienne, en particulier des mécanismes responsables du développement des follicules, les structures de l’ovaire contenant les gamètes nécessaires à la reproduction. Disposer d’outils biologiques prédictifs d’une IOP (avant 40 ans) ou précoce (avant 45 ans) est un réel challenge pour les cliniciens travaillant en procréation assistée. Ils permettraient de conseiller les jeunes femmes dans leur parcours procréatif à un moment où leur réserve ovarienne n’est pas encore épuisée et d’optimiser le choix des traitements d’assistance à la procréation ou de préservation de la fertilité pour ces patientes.
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L’insuffisance ovarienne prématuréeBourse2ème mandat mi-temps |
L’insuffisance ovarienne prématurée: identification de nouveaux gènes impliqués et évaluation clinique de la préservation de la fertilité et de l’assistance à la procréation des patientes atteintes. L’insuffisance ovarienne prématurée, ou IOP, touche approximativement 1% des femmes avant l'âge de 40 ans et cause l’infertilité. Les causes de cette affection restent indéterminées dans la grande majorité des cas. Le risque familial d’IOP peut atteindre 31% faisant suspecter la présence d’un terrain génétique non négligeable. De nos jours, seul un nombre restreint de gènes sont retenus être causaux de cette affection et n’expliquent qu’un très faible pourcentage des cas. L’objectif de notre recherche est d’identifier de nouveaux gènes impliqués dans l’IOP. L’identification de tels marqueurs est cruciale pour mieux comprendre cette maladie et nous permettra d'identifier au sein des familles des patientes IOP, les femmes présymptomatiques afin de pouvoir leur fournir un conseil génétique adapté et les guider dans leur parcours procréatif avant l’épuisement prématuré de leur réserve ovarienne. Nous avons identifié la présence de mutations dans 110 gènes différents chez plus de 85% de nos patientes IOP. Dix pourcent de ces variants peuvent être retenus causaux, 20% des variants sont extrêmement rares dont certains n’ont jamais été associés à l’IOP chez l’humain. Ces derniers gènes, feront l’objet d’investigations plus approfondies. Cette recherche bénéficie du soutien de la société ASCO. Nous l'en remercions.
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Evaluation des techniques de cryo-préservation ovarienne dans un modèle de xéno-transplantation chez la sourisBourse Charles-Albert Frère1er mandat plein temps |
La médecine est souvent confrontée à des cancers chez des femmes jeunes n’ayant pas encore eu d’enfants et les progrès dans les traitements anti-cancéreux appliqués aux enfants et aux adolescents en ont considérablement réduit la mortalité leur permettant donc d’arriver à l’âge adulte. Malheureusement, ces traitements anti-cancéreux, appliqués à des enfants, à des adolescentes ou à des femmes jeunes, sont toxiques pour les ovaires et peuvent entraîner une stérilité. Il est donc important de développer des stratégies pour préserver la fertilité de ces jeunes ou très jeunes patientes. Actuellement, la congélation des ovaires semble être une des techniques les plus prometteuses. Elle peut être réalisée rapidement à n’importe quel moment du cycle menstruel et est la seule option possible pour préserver la fertilité de petites filles ou de jeunes femmes. Depuis quelques années, l’équipe qui accueille Sophie TSEPELIDIS conserve au laboratoire du tissu ovarien en utilisant une technique de congélation lente. Celle-ci est bien maîtrisée mais elle n’est pas parfaite. Le projet de Sophie TSEPELIDIS consiste à étudier des techniques alternatives de congélation pour mieux préserver le tissu ovarien, en particulier le cortex des ovaires où s’accumulent les follicules qui sont à l’origine des « œufs » de la femme. Ce travail, réalisé dans un premier temps chez la souris, pourrait très rapidement être transposé à l’humain.
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Evaluation des techniques de cryo-préservation ovarienne dans un modèle de xéno-transplantation chez la sourisBourse Charles-Albert Frère2ème mandat plein temps |
La médecine est souvent confrontée à des cancers chez des femmes jeunes n’ayant pas encore eu d’enfants et les progrès dans les traitements anti-cancéreux appliqués aux enfants et aux adolescents en ont considérablement réduit la mortalité leur permettant donc d’arriver à l’âge adulte. Malheureusement, ces traitements anti-cancéreux, appliqués à des enfants, à des adolescentes ou à des femmes jeunes, sont toxiques pour les ovaires et peuvent entraîner une stérilité. Il est donc important de développer des stratégies pour préserver la fertilité de ces jeunes ou très jeunes patientes. Actuellement, la congélation des ovaires semble être une des techniques les plus prometteuses. Elle peut être réalisée rapidement à n’importe quel moment du cycle menstruel et est la seule option possible pour préserver la fertilité de petites filles ou de jeunes femmes. Depuis quelques années, l’équipe qui accueille Sophie TSEPELIDIS conserve au laboratoire du tissu ovarien en utilisant une technique de congélation lente. Celle-ci est bien maîtrisée mais elle n’est pas parfaite. Le projet de Sophie TSEPELIDIS consiste à étudier des techniques alternatives de congélation pour mieux préserver le tissu ovarien, en particulier le cortex des ovaires où s’accumulent les follicules qui sont à l’origine des « œufs » de la femme. Ce travail, réalisé dans un premier temps chez la souris, pourrait très rapidement être transposé à l’humain.
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